Les miracles de l'Eucharistie - Capucins de Morgon

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Les miracles de l'Eucharistie

Publié le 07/07/2025

N°11 - Décembre 2005

 

Chers voisins et amis

 

       La récolte a été bonne dans les vignes de Morgon cette année, et nous en remercions le Bon Dieu. Bientôt le Beaujolais nouveau sera sur le marché. Lorsqu'on vous réglera par chèque l'achat de quelques bouteilles (ou jerricanes, espérons-le ! ) ? une question se posera : le chèque est-il bien signé ? Oui, ouf : c'est le témoignage que ce chèque vient bien de mon client.

       Dans le numéro précédent, nous vous avons fait voir un « chèque » de grande valeur : la messe. Mais y a-t-il la signature ? La messe vient-elle vraiment de Dieu ? Ou est-ce une action purement humaine ?

       Non. la messe a bien une « signature » divine : ce sont les nombreux miracles, que nous vous avons annoncés en septembre.

       Tout d'abord, l'Église ne court pas après les miracles; elle est toujours bien prudente avant de les admettre. Par exemple, en 1935 à Rieti, près de Rome, quelqu’un répand le bruit qu'il aurait vu du sang couler de l'hostie pendant la messe. Le pape Pie XI fait faire une enquête, et on découvre que c'était faux ; alors le pape a exclu de l'Église l'homme à l'origine de cette tromperie.

       Mais les vrais miracles sont nombreux. En voici un qui, tout ancien qu'il soit, dure jusqu'à nos jours. Au Vlle siècle, un moine de l'Ordre de saint Basile est pris de doutes pendant qu'il célèbre la messe, « Est-ce possible que ce qui semble être un morceau de pain soit vraiment le Corps du Christ, et que dans le calice, ce soit vraiment le Sang du Christ ? »

       A cet instant, sous ses yeux ébahis, l'hostie devient un morceau de chair vivante, et le vin consacré se change en sang réel, qui ensuite se coagula en cinq caillots irréguliers et de grandeurs différentes.

       Depuis lors ont eu lieu plusieurs expertises. La dernière date de novembre 1970. Rome autorisa des scientifiques à effectuer des analyses. Ce travail a été fait en laboratoire avec une stricte rigueur, par les professeurs Linoli et Bertelli (ce dernier professeur à l'université de Sienne). Le 4 mars 1971, ils obtiennent les résultats suivants :

-    Il s'agit d'une chair humaine et d'un sang humain.

-    La chair et le sang ont le même groupe sanguin (AB)

-    Le diagramme de ce sang correspond à celui d'un sang humain qui aurait été prélevé sur un corps humain dans la journée même.

-     La chair vient du tissu musculaire myocarde (cœur).

-     Si on pèse chaque caillot séparément, chacun pèse 16 grammes. Si on les pèse ensemble, ils pèsent aussi 16 grammes.

       Un autre miracle qui a duré bien longtemps, c'est le « cas » de Thérèse Neumann (1898-1965), Bavaroise. Elle a été « surveillée » par les savants contemporains. Elle portait de façon miraculeuse les plaies que Jésus a eues pendant sa passion (plaies dans les mains et dans les pieds, et qui résistaient à tous les médicaments). Eh bien, Thérèse a vécu pendant vingt ans sans prendre aucune nourriture solide ni liquide. Elle a pourtant gardé toujours le même poids (55 kg) malgré la perte annuelle de cinq litres de sang jailli de ses plaies. Où est donc le secret de ce prodige ?

       L'hostie qu'elle reçoit tous les jours. Si on la contraignait à prendre de la nourriture, elle la vomissait aussitôt.

       Son évêque a voulu tout de même en avoir le cœur net : il la fait placer en clinique pendant quinze jours, sous la surveillance de quatre personnes, contrôlées par le docteur Seidl Waldsassen. Toutes les précautions sont prises pour éviter le « trucage » : inspection de la pièce, on prend son poids avant et après. Ayant reçu tous les jours l'hostie consacrée (et rien que cela) Thérèse est en aussi excellente forme après ces quinze jours qu'avant.

       A noter : vingt-quatre heures après sa dernière communion, elle se sent faiblir et sur le point de mourir. Mais dès qu'elle communie à nouveau, elle retrouve toutes ses forces.

       Ces faits extraordinaires qui nous frappent, restent tout de même une exception. C'est comme sur l'autoroute : de temps en temps il y a un panneau qui rappelle que la vitesse est limitée à 130 km/heure. Pas besoin de panneau tous les dix mètres, mais après une certaine distance après laquelle on risque d'oublier. Ici de même : Dieu envoie ces miracles quand nous avons tendance à oublier que cette hostie qui a les apparences du pain, c'est bien le Corps de Jésus. Dans ce cas, c'est signe que nous avons besoin d'un « panneau » qui nous le rappelle.

       Après avoir parlé de la messe dans les n° 10 et 11, il reste quand même encore des questions, par exemple : pourquoi la messe est-elle en latin au couvent Saint François, et non pas en français, comme ailleurs ? La réponse viendra dans le numéro 12.

ORIGINE DES CLOCHES

       D'où vient l'habitude d'avoir des cloches dans les églises, et de les sonner pour appeler les fidèles ? Oh c'est une vieille histoire ! Les clochettes existaient déjà du temps de Moïse (XIII – XIVe siècle avant J.C). On les trouve chez tous les peuples de l'antiquité (Grèce. Chine, Égypte, etc.). En Italie, la cloche annonçait l'ouverture des bains publics. En Grèce, elle annonçait le marché au poisson.

       On raconte   qu'un jour, un musicien arrive dans une ville de Grèce avec ses clochettes. Au son de la clochette, tout le monde se rue vers la place du marché... sauf un sourd. Celui-ci demande si ça a sonné ; sur la réponse affirmative, il court comme les autres. Réflexe de Pavlov !

       Au début de la chrétienté, pendant les persécutions, il fallait être discret pour convoquer les fidèles à l'assistance aux offices. Aussi les avertissait-on individuellement. Quand ils sont devenus nombreux, on annonçait pendant la messe du dimanche les heures des prochains offices.

       Une fois la paix rendue aux chrétiens dans l'Empire Romain, plus besoin de tant de prudence. Quel signal utiliser pour avertir les fidèles ? Pour cela, les évêques et les prêtres n'ont pas eu besoin de chercher longtemps ; ils choisissent le signal des poissonniers pour convoquer les cuisiniers, des baigneurs pour avertir les clients, des veilleurs de nuit : la cloche.

       La cloche apparaît d'abord dans les monastères, où elle est indispensable, à cause de la fréquence des offices. Il en est fait mention dans la lettre d'un diacre de Carthage, en 515. Dès lors, l'usage se répand dans toute la chrétienté. Partout la sonnerie de la cloche est un rappel continuel de la présence de Dieu et une invitation à 1’invoquer.

CHRONIQUE ET FIORETTI

17 septembre. Une partie de la communauté se rend dans le Gers pour la bénédiction du nouveau couvent. Par cette cérémonie, nous tâchons d'attirer la bienveillance du Bon Dieu sur les bâtiments et ceux qui y habitent. Ce jour-là, c'était « journée portes-ouvertes ».

       Désormais les locaux seront réservés aux religieux : comme on dit, c'est la « clôture » : le but est de favoriser le silence et la solitude, si nécessaires pour parler à Dieu dans la prière.

26 septembre : Crise du logement ! Pour une semaine, toute la communauté est réunie ; et comme deux nouvelles recrues viennent grossir nos rangs, on essaie vaille que vaille de trouver une place pour chacun.

11 octobre : La revanche des grenouilles : oui ! ces dernières avaient été chassées de la mare artificielle de nos sœurs (voir le numéro 10 des « cloches » : la bâche avait été crevée). Nous avons remis une nouvelle bâche. Reste à la remplir, ce qui est mal parti, vu le temps ensoleillé de tout ce mois d'octobre...

21 octobre : « Ce n'est qu'un aurevoir »: Les jeunes religieux (les « novices ») se rendent dans le Gers avec leurs « cadres ». C'est là que sera désormais la maison de formation (Couvent Saint Antoine). C'est à 120 km de Lourdes : c'est pourquoi cette expédition comportait un détour à la grotte de Lourdes. Nous sommes douze à rester à Morgon et les « pionniers » du Gers sont neuf.

26 octobre : Clôtures partout ! Oui, non seulement dans le Gers, mais ici aussi : en effet, suite aux travaux à l'entrée du couvent, l’accès au parking a été élargi, et les deux battants du portail ne suffisaient plus à le fermer. Mais aujourd'hui, un troisième battant a été fixé. Pour information, voici les horaires de fermeture : de 20 h à 4h30 (5h00 le dimanche).

Couvent Saint François

Morgon 69910 Villié-Morgon

       Les personnes qui lisent ce n°11 et qui désireraient les numéros précédents et les suivants peuvent nous le faire savoir et nous laisser leur adresse. Les Cloches Messagères expliquent nos activités et donnent des nouvelles du Couvent Saint-François et du Monastère Sainte-Claire de Morgon. N'hésitez pas à vous « abonner », c'est gratuit !

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