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Nos aspirations

Fidélité à la foi et à la morale catholique

Jésus-Christ, le Fils de Dieu fait homme, est venu en ce monde pour obtenir de son Père le pardon de nos péchés. À cet effet, pour satisfaire à la justice divine, il a donné sa vie pour nous, en mourant sur la croix. Puis il est ressuscité et est monté au ciel, où désormais toute âme humaine est admise, dans la mesure évidemment où elle adhère à ses enseignements par la foi, et à ses commandements par une vie vertueuse.

La première aspiration des Capucins d'observance traditionnelle est de conserver inviolablement ce trésor de la foi et de la morale catholiques, telles qu'elles sont transmises par la Tradition de l'Église et le Magistère multiséculaire et infaillible des papes. Pour garder cette fidélité, à notre époque où le relativisme de la pensée se constate jusque chez les pasteurs, ils ont, dès leur origine, suivi la ligne de conduite donnée par son Excellence Monseigneur Marcel Lefebvre (1905-1991) et gardée depuis par la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X. Par conséquent, ils refusent de rentrer dans l’entreprise d’« autodestruction de l'Église » (expression de Paul VI), inaugurée au concile « pastoral » Vatican II, laquelle résulte de la mise en application de l'esprit « nouveau » et des réformes qui découlent de ce même concile. Dans leurs communautés se célèbre toujours la Messe traditionnelle, dite de saint Pie V, avec le soin liturgique qui convient au vrai culte de Dieu.

Un monde meilleur

Qui ne le désire ce monde meilleur ? Les Capucins d'observance traditionnelle l'appellent aussi de leurs vœux et ils ont bien conscience de travailler à cette fin. En effet, un monde meilleur, c'est un monde qui est organisé de telle façon qu'il permet aux hommes d'atteindre plus facilement et plus sûrement ce pour quoi ils sont faits, à savoir : la béatitude éternelle du ciel qui est la récompense d'une vie sainte, en conformité à la loi de Dieu. Par leurs prières, l'exemple de leur vie, leur prédication et leur ministère, les Capucins souhaitent voir régner dans la société et inscrire dans les Constitutions et dans les législations, le respect de la loi de Dieu, qui est la condition première de la civilisation et de la prospérité des nations, ainsi que du salut éternel des âmes. Ils ne sont opposés en rien au véritable progrès de l'humanité, c'est-à-dire à ce progrès qui, loin de mépriser ou de renverser ce qui s'est construit par le passé sur les principes de la nature humaine et de l'Évangile, s'inscrit au contraire dans cette tradition et ajoute sa pierre à l'édifice. En un mot, ils aspirent, comme tout fils de l'Église catholique digne de ce nom, à voir régner Jésus-Christ sur les individus comme sur les sociétés, pour le plus parfait épanouissement des uns et des autres. Là où règne le Christ, là aussi règne la paix.

Fidélité à la vie religieuse capucine traditionnelle

De même qu'on ne peut toucher aux principes de la foi et de la morale catholiques sans changer la religion, de même, on ne peut bouleverser les principes et la législation fondamentale d'un Ordre religieux sans le dénaturer et lui enlever par le fait même sa puissance de sanctification (pour ses membres) et son rayonnement apostolique. Et comme les principes et la législation traditionnelles des Capucins véhiculent l'esprit franciscain authentique, en les modifiant substantiellement ou notablement, on s'expose à perdre l'idéal de saint François. Comment s'y résoudre ?

La seconde aspiration des Capucins d'observance traditionnelle est donc la fidélité à marcher sur les traces de leur saint fondateur, ce qui se concrétise par un attachement inviolable aux véritables Constitutions Capucines, qui ne sont pas périmées…

Le salut des âmes

Cette double fidélité à l'Église catholique et à l'Ordre franciscain, les Capucins d'observance traditionnelle la veulent, parce qu'elle est une condition « sine qua non » de leur propre sanctification et du salut des âmes, ce qui constitue l'objectif principal de leur vie. Parvenir au bonheur du ciel et y faire parvenir les autres, quoi qu'il en coûte : voilà leur idéal, et ce à quoi ils veulent se dépenser sans compter. Tout s'explique dans leur vie à la lumière de ce but ; si on le perd de vue, on n'y comprend plus rien : ce serait de la folie, évidemment. Mais, rassurez-vous, ils ont bien la tête sur les épaules