"Malheur à l'homme par qui le scandale arrive" (Mt. 18,7)

            « Permettez que je vous loue, ô Vierge sainte. Donnez-moi la force contre vos ennemis ! »          

A propos de l'image blasphématoire publiée par Charlie-Hebdo le 15 août 2024

      On savait que Charlie Hebdo était habitué à salir notre sainte religion. Mais pour la fête de l'Assomption, la revue a comblé la mesure de son impiété. Elle a osé insulter Notre Dame de Lourdes avec une grossièreté inimaginable. A sa satyre coutumière, elle a joint l'incitation à la haine. Ce faisant, elle reconnaît l'existence de Celle dont nous fêtions l'entrée au ciel corps et âme. En effet, à moins de s'appeler don Quichotte, on ne poursuit pas de sa haine les moulins à vent mais bien des personnes vivantes...

       Cette énième attaque contre la religion catholique est une preuve de plus qu'en France le blasphème jouit de toute impunité. La récente mascarade blasphématoire des J.O. l'a prouvé : une grande partie de l'opinion mondiale peut protester, les coupables ne seront pas punis. Le message a parfaitement été perçu par Charlie Hebdo.

        Au moins, que les catholiques profitent de cet affront pour ouvrir les yeux. Il y a dix ans la revue avait semé le vent et récolté une tuerie. Les média avaient exploité l'émotion populaire pour faire de Charlie un martyr d'une certaine « liberté d'expression ». Beaucoup se sont joints aux manifestations et ont arboré : « Je suis Charlie ». La pensée unique nous a menti. Non ! Nous ne sommes pas Charlie, ou alors nous avons renié Jésus-Christ et lui crachons au visage avec cette revue impie.

        Malheureusement, nous n'avons pas la force publique pour fermer définitivement la bouche de Charlie Hebdo qui ne s'ouvre que pour vomir de pareils blasphèmes. Mais nous avons des armes non moins efficaces, car « les armes de notre combat ne sont pas charnelles » (2 Co 10,4). Et d'abord le glaive de la parole (Heb 4,12) et celui-là, avec la grâce de Dieu, nous le brandirons tant que la tyrannie démocratique ne nous aura pas bâillonnés.

       En revanche, nous ne nous appuyons pas sur ce misérable principe de la liberté d'expression, qui est une machine de guerre pour désarmer les catholiques, les traîner dans la boue et laisser la voie libre au blasphème et à la corruption morale.  Seule la vérité a des droits, comme le reconnaissent encore, semble-t-il, les professeurs qui ne s'extasient pas devant les âneries de cancres et prennent la peine de « corriger » leurs copies, pour leur bien ! Eh bien ! La vérité nous la proclamons. « On ne se moque pas de Dieu » (Gal 6,7). « L’homme récoltera ce qu'il a semé » (Gal 6,8). Riez, vous qui croyez triompher : « Celui qui habite dans les cieux se rira de vous, et le Seigneur se moquera de vous. Mais lorsque sa colère s'enflammera en un instant, heureux tous ceux qui se confient en Lui » (Ps 2, 4 et 13). Vous vous moquez de la Sainte Vierge ? Vous avez particulièrement mal choisi en attaquant Notre Dame de Lourdes. Qui est menteur ? Est-ce que ce sont les médecins du bureau médical qui depuis un siècle constatent une centaine de guérisons miraculeuses chaque année ? Allons, soyons sérieux ! Prenez garde, vous vous en prenez à Celle qui a écrasé la tête du serpent dont vous imitez les œuvres.

        Nous brandirons aussi les armes que Notre Dame de Lourdes a bien voulu remettre une fois de plus entre nos mains, la prière et la pénitence. Avec son Fils nous dirons : « Pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font ! » « Je ne veux pas la mort de l'impie, mais qu'il se convertisse et qu'il vive ! » (Ez. 33,11). Que tous les catholiques prient pour ces pauvres âmes égarées qui en entraînent d'autres dans leurs égarements. Et nous y joindrons nos pénitences et réparations, spécialement la dévotion des premiers samedis du mois.